Lydon  Chappy Reitendet Ntzintzi, un Gabonais de 38 ans, pratiquait du transport suburbain avec l’identité d’un flic. Ce qui lui permettait de déjouer facilement la vigilance des éléments de forces de sécurité et de défense en activité au niveau des différents postes de contrôle du pays.  Lydon a été interpellé récemment à Nombakele, au PK3 sur la route de Mimongo. Les officiers de Police judiciaire (OPJ), ont trouvé en sa possession un badge de police appartenant à un certain G.K.M de l'Unité spéciale d'intervention ( USI). Mais aussi une paire de menottes, un brassard et une carte de police propriété d'un certain J.A. Ces outils de travail lui permettaient également de se procurer des opportunités au quartier en dehors de son activité de transport suburbain, selon L'Union qui rapporte l'affaire. A force de mentir sur tous les toits, Lydon  Chappy Reitendet Ntzintzi, trouve de plus en plus de pigeons à plumer. Il y a environ un mois, le faussaire fait la connaissance d’un certain F. Nguema, habitant à Libreville. Ce dernier, loin de se douter qu’il a affaire à un truand, lui remet à Lydon un véhicule de marque Toyota immatriculé JL-949-AA à pour qu'il puisse faire du transport suburbain exclusivement à Libreville. Une aubaine pour Lydon puisqu’il peut désormais mettre à profit son arsenal de flic qu’il garde chez lui. 

Il ne décrochait plus au téléphone 

Une fois en possession du véhicule le 14 janvier 2024, il prend la direction de Mouila, alors que le propriétaire lui avait bien signifié de tourner exclusivement dans le périmètre de Libreville. Le propriétaire passe un jour, puis deux, puis trois jours sans revoir son véhicule. Il appelle Lydon qui ne décroche plus. Sans nouvelle de son véhicule et sans trace du chauffeur de sa voiture, le propriétaire lance un avis de recherche contre le clandoman en fuite. Localisé à Mouila, Lydon est appréhendé à Nombakele, au PK3 sur la route de Mimongo. Face aux policiers, il passe aux aveux et demande la clémence. Il avoue qu’il serait parti à Mouila non pour des raisons professionnelles mais pour aller se faire soigner à l’indigénat.

 

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